Olen puhutun kielen tutkija mutta askartelin jossain vaiheessa täysin harrastusluonteisesti ihan vähäsen kirjoitetun kielen parissa. Aiheena olivat verbittömät virkkeet Jean-Paul Sartren näytelmissä sekä niiden kääntäminen ranskasta suomeen. Kiinnostus aihetta kohtaan lähti pääasiassa opetuksesta (tämä oli kiva aihe opettaa opiskelijoille, koska finiittiverbittömiä virkkeitä löytyy paljon mm. ranskankielisistä lehdistä, ja ne ovat niissä tärkeä tyylikeino, kuten muut tutkijat olivat jo todenneet) sekä eräästä kirja-arviosta, jonka kirjoitin joskus.
Tärkein johtopäätökseni oli se, että verbittömät virkkeet toimivat keskeisenä dramatisoinnin välineenä tutkituissa Sartren teatteriteoksissa. Ts. ne luovat vaikutelman puhutusta kielestä sekä ilmaisuvoimaisuudesta ja korostavat täten Sartren suosimaa “näyttämökeskeistä” näkökulmaa (perspective scéno-centrique). Suomentajat puolestaan lisäsivät usein verbin virkkeeseen tai jättivät verbittömän virkkeen kokonaan pois, mikä johti “tekstikeskeisen” näkökulman (perspective texto-centrique) korostumiseen.
KATKELMA JOHTOPÄÄTÖKSISTÄ (ranskaksi):
« En guise de conclusion, on peut constater que les phrases sans verbe fini constituent un trait caractéristique des pièces de théâtre étudiées. En raison des effets d’oralité et d’expressivité créés par le phénomène (Larjavaara 2003 ; Riegel, Pellat & Rioul 2004), ces phrases constituent un moyen essentiel de dramatisation du texte. Les phrases sans verbe fini sont fréquentes également dans les versions finnoises de ces ouvrages. Néanmoins, il est notable que dans un tiers des cas, la phrase est traduite en finnois sans conserver la construction syntaxique originale. Dans certains contextes, le changement de la construction est justifié par des raisons grammaticales ou par des raisons liées à l’usage idiomatique de la langue (emploi d’expressions figées, pratiques établies de l’interaction réelle, etc.). Néanmoins, notre corpus comporte aussi de nombreux cas où le changement de la construction sans verbe ne serait pas nécessaire, mais il semble être effectué uniquement dans le but de limiter le nombre total des phrases de ce type. D’un côté, cela suggère que la construction sans verbe fini constitue un trait plus marqué dans le texte finnois que dans le texte français. (Pour confirmer cette hypothèse, il faudrait cependant étudier une grande quantité de textes différents.) De l’autre côté, cela peut s’expliquer par une tendance normative des traducteurs à une écriture texto-centrique. En effet, comme les phrases sans verbe fini servent à la dramatisation de la parole, leur réduction a souvent pour conséquence un changement de la perspective : la perspective scéno-centrique adoptée par Sartre est remplacée dans la traduction finnoise par une perspective texto-centrique. De plus, les traducteurs ont tendance à la standardisation du texte (cf. la loi de standardisation de Gideon Toury : Toury 1995, 2004) » (Wiklund 2014: 120-121)
Olen julkaissut aiheesta seuraavat artikkelit:
- Wiklund, Mari (2014): La transmission des effets stylistiques des phrases sans verbe fini dans les traductions finnoises. L’exemple des pièces de théâtre de Jean-Paul Sartre. SKY Journal of Linguistics 27: 2014, 95-125 (julkaistu myös internetissä).
- Lehtinen, Mari (2011): La traduction finnoise des phrases sans verbe fini dans Les Mains sales de Jean-Paul Sartre. In: Pavelin Lešić, B. (dir.), Francontraste 2 : La francophonie, vecteur du transculturel. Éditions du CIPA, Mons, 217-227. [Collection « Langage et société », Vol. 37].